L’autoroute A69 est un projet visant à relier Castres à Toulouse porté par les élus locaux, comme la tribune signée par 900 élus du Tarn l’a prouvé hier, et soutenu par les chefs d’entreprises, les commerçants et une large majorité des habitants. Il borde ma circonscription sur une grande partie de son tracé et la traverse à Vendine.
Il est aujourd’hui contesté par des associations, certains habitants mais surtout des idéologues de la décroissance qui sont de tous les combats contre les projets de développement dans notre pays. Pourtant ce projet, bien qu’ancien, est toujours d’actualité. Il permettra de désenclaver le sud du Tarn et profitera aussi aux habitants du revélois dont les liens avec Castres sont nombreux. Dans nos territoires ruraux et excentrés, la voiture, demain électrique, reste et restera une solution de mobilité incontournable. S’opposer au projet de l’A69, c’est condamner ces territoires à une déprise économique et accroître encore la concentration des habitants dans nos grandes métropoles au prix d’une urbanisation incompatible avec nos objectifs écologiques. Nous avons besoin de villes moyennes fortes qui permettent à des emplois locaux de se développer, des services publics de se maintenir, des territoires de rester attractifs.
La contestation est légitime, elle a d’ailleurs permis l’amélioration sensible du projet avec des impacts écologiques réduits et des mesures de compensation les plus importantes jamais prévues pour ce type de projet. Des tarifs préférentiels sont prévus pour encourager le covoiturage et les véhicules propres. Cependant, dans notre état de droit, nous devons respecter les procédures. L’ensemble des recours ont été rejetés jusqu’à présent et le projet a fait l’objet de toutes les autorisations nécessaires. Les travaux ont déjà commencé. Ce n’est donc plus le moment de s’y opposer.
Des projets alternatifs sont mis en avant par les opposants, pourtant leur impact environnemental n’a pas été évalué. Ni l’État ni aucune collectivité n’étaient prêts à assumer le coût important de ces projets. Or le statu quo n’est pas permis.
Je soutiens donc le chantier de l’A69, parce qu’il émane d’un besoin du territoire, parce qu’il est soutenu par les élus locaux et les habitants, et parce qu’il a été autorisé en suivant les procédures légales de notre pays.
Mission patrimoine avec Stéphane Bern au moulin du Faget
Sur le terrain pour une journée européenne avec Christophe Grudler !
