Mercredi 25 octobre, j’ai eu l’honneur de recevoir à l’Assemblée nationale le représentant en France de Taïwan.
Un archipel soumis à une très forte pression de la République populaire de Chine
La guerre en Ukraine, mais aussi les actes terroristes récents au Proche-Orient et ses conséquences dramatiques détournent notre regard des tensions sur cette partie du globe.
Pour cet archipel fait l’objet de menaces croissantes de la République populaire de Chine (RPC), qui refuse de reconnaître l’existence de fait de ce pays et multiplie les incursions dans ses eaux et voies aériennes.
Face à ces ingérences, la France doit se montrer particulièrement vigilante. La stabilité de la zone Indo - Pacifique est une nécessité économique et démocratique !
Nous partageons avec Taïwan un socle fort de valeurs communes. Celles de la démocratie, avec des élections libres et régulières pour élire leur président et Parlement. Celles du respect de l’Etat de droit, des tribunaux libres et des règles claires. Celles de l’égalité et de la protection des minorités. Taïwan est par exemple le seul pays d’Asie à avoir légalisé le mariage homosexuel. Nous avons beaucoup à apprendre de cette république insulaire.
Des ingérences dans les médias de plus en plus nombreux à l'approche des élections
Pendant ce rendez-vous, nous avons aussi eu l’occasion d’échanger sur les enjeux liés aux ingérences étrangères dans les médias.
Alors que les taïwanais éliront leur nouveau président en janvier 2024, l’ambassadeur m’a confié être inquiet face à la multiplication des tentatives de la RPC d’influer sur le traitement médiatique de l’élection. Un sujet qui pourrait également émerger au sein de l’Union à l’occasion des élections européennes de juin 2024.
C’est en ce sens que je porte la création d’une mission flash sur les ingérences étrangères.
