Le 24 mai dernier, j'étais convié à la cérémonie de remise des diplômes de l'INP-ENSAT, l'école nationale supérieure agronomique de Toulouse par Pascal Laffaille son directeur, aux côtés de Serge Ségéric, maire de Vigoulet-Auzil et vice-président à l'agriculture du Sicoval. Un moment important pour ces étudiants, couronnant plusieurs années d'études spécialisées en agriculture, sujet sur lequel je suis particulièrement investit.
J'ai tenu à féliciter ces étudiants pour leur diplôme et partager avec eux mes réflexions sur la situation et l'avenir de ce secteur souverain.
Vous le savez, nous sommes au coeur d'un vrai challenge: répondre aux grands enjeux de souveraineté alimentaire et de transition écologique avec un renouvellement démographique important. D'ici 10 ans, un agriculteur sur trois sera parti à la retraite. Il faut donc organiser, planifier et accompagner ce changement de génération.
Sur notre territoire, les enjeux sont également forts: notre agriculture est dominée par une surreprésentation des cultures fourragères, qui représentent près de la moitié des surfaces agricoles, ceci demande constamment d'avoir une attention sur la ressource en eau. Le nombre d'exploitation est en chute libre avec une baisse de près de 18% en 10 ans et notre département est celui où le revenu des agriculteurs est le plus bas.
Le challenge est immense, les enjeux colossaux mais nous nous relevons les manche.
Actuellement à l'Assemblée nationale est débattu le projet de loi d'orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations.
Parmi de nombreuses dispositions et après de longues heures de débat, nous avons voté, en autre, une disposition qui concerne les étudiants: la création d'un nouveau diplôme national de premier cycle en sciences techniques de l'agronomie.
Ce diplôme répond à une véritable nécessité d'accompagner la montée en qualification du monde agricole et d'apporter plus de reconnaissance à votre qualification. Il aura pour objectif de permettre une insertion professionnelle des étudiants dans les métiers de l'agriculture et de l'agro-alimentaire avec une adaptation particulière aux enjeux de la transition écologique et de la décarbonations.
J'ai par ailleurs déposé de nombreux amendements sur la féminisation du secteur notamment sur la mise en place d'un mentorat.
Je suis convaincu que nous arriverons à relever le défi du renouvellement, et, je suis d'ailleurs très impliqué sur le terrain dans ma circonscription auprès de tous les acteurs de l'agriculture.
Que ce soient les instituts de formation, la chambre d'agriculture, la MSA, les syndicats et les exploitants, quelle que soit leur taille, je suis à leur disposition pour défendre les sujets qui nous concernent et les faire remonter à l'Assemblée national. Vous pouvez compter sur mon entier soutien pour faire rayonner l'agriculture haut-garonnaise.
