En tant que vice - président de la commission d’enquête sur les ingérences étrangères l’an dernier, j’ai auditionné des personnalités de l'extrême droite soupçonnées d’avoir des connexions avec Vladimir Poutine.
A l’issue de ces auditions, il m’est apparu nécessaire de poursuivre les enquêtes sur l’influence exercée par les États étrangers sur l’Information française. Après plusieurs mois de réflexion pour parvenir à la création d’une mission flash sur les ingérences étrangères dans les médias, mercredi 27 mars marque le coup d’envoi de cette mission. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de protéger l’intégrité journalistique et de préserver la confiance du public dans les médias afin de garantir des débats publics éclairés et une bonne gouvernance démocratique.
La mission Flash va permettre dans un laps de temps raccourci et intense, d’environ 3 mois, d’auditionner et de rencontrer des experts, des médias notamment incriminés, des agences de l’État, afin de pouvoir identifier les menaces, développer des stratégies efficaces en vue de contrer les ingérences médiatiques étrangères.
L’Instrumentalisation des failles de notre système médiatique par les états étrangers
Pour nous déstabiliser, les états étrangers malveillants opèrent de façon insidieuse à travers le prisme de leurs médias nationaux. C’est le cas notamment de la Russie avec le média Russia Today, AJ+ pour le Qatar ou encore CGTN pour la Chine.
Des auditions menés de façon minutieuse
Le lancement de la mission flash débute avec une interview d'experts.
Ces interviews sur les ingérences étrangères au sein de nos médias français seront l’occasion pour moi d’interroger à tour de rôle pour recueillir leurs points de vue concernant les menaces qui se profilent contre notre démocratie, afin de pouvoir faire des propositions pour les annihiler.
